L’histoire est un éternel recommencement. Et c’est valable aussi pour les jeux qui se pratiquent à la récré, qui reviennent cycliquement à la mode.
Retour sur dix jeux indémodables que les enfants adorent, autant que les parents !
L’élastique
Très populaire dans les années 90, le jeu de l’élastique se joue à trois. Deux personnes se mettent face à face et glissent leurs jambes entre les deux côtés de l’élastique. Une troisième personne s’amuse à sauter au milieu de l’élastique, puis d’un côté et de l’autre… Et la difficulté augmente au fil du jeu.
Un jeu d’adresse qui peut amuser les participants pendant de longues minutes !
Les billes
Le jeu de billes est tellement célèbre en France qu’il fait partie du patrimoine culturel immatériel du pays depuis 2012.
Régulièrement, les billes colorées, en verre ou de terre, font leur rentrée dans les cours de récréation. Traditionnellement, le but du jeu est d’essayer de faire rentrer des billes dans un trou. Mais le jeu est aussi, pour les enfants, de les collectionner et de les échanger !
Chaque école donne une valeur différente à chaque bille.
Les cartes Pokemon
Les Pokemon n’en finissent pas de séduire des générations d’enfants et d’adultes. Les cartes représentant des personnages de la célèbre série de jeux vidéos (qui date du milieu des années 90) sont particulièrement populaires dans la cour de récré.
Là encore, il ne s’agit pas tant de jouer avec les cartes que de les collectionner et d’amasser les Pokemon les plus rares. Et de les échanger pour obtenir les plus convoitées !
Les pogs
Le jeu de pogs ne date pas d’hier : ces petites rondelles en carton, que l’on empile avant d’essayer de les retourner, trouveraient leur origine dans les années 1930. À l’époque, on y jouait avec les rondelles de cartons casées dans les bouchons des bouteilles de jus de fruit de la marque Passionfruit Orange Guava.
Ce jeu a connu un boost de popularité dans les années 90. Fabriqués par de nombreuses marques et offerts en cadeau, les enfants les collectionnaient et se les échangeaient pendant la récréation. Le jeu a été relancé en 2021.
Les Beyblades
Ces petites toupies ont fait tourner bien des têtes ! Et leur histoire n’est pas banale puisqu’elles ont fait leur première apparition dans un manga japonais.
Il en existe plusieurs sortes et l’idée est de s’affronter dans une arène pour devenir le champion. Un petit objet qui dépoussière la toupie traditionnelle !
La corde à sauter
Utilisée aussi bien par les sportifs (les boxeurs l’utilisent pour s’entraîner) que par les enfants, la corde à sauter est aussi élémentaire qu’indémodable.
Il s’agit de faire passer la corde au-dessus de sa tête puis en-dessous de ses pieds et de sauter ainsi en évitant de se prendre les pieds au passage. Tout comme l’élastique, il est possible d’y jouer à trois : deux personnes tiennent la corde et une troisième personne saute.
Encore une activité qui ne date pas d’hier : elle se serait développée dès la révolution de 1789 !
La marelle
Il est rare de croiser une cour de récré qui ne porte pas, sur son sol, les traces d’une marelle avec ses rectangles les uns au-dessus des autres et son « ciel » en demi-cercle. Et encore une fois, rien de nouveau ici : on y jouait déjà au Moyen-Âge !Le but du jeu : jeter un caillou sur l’un des rectangles au sol et de sauter d’une case à l’autre à cloche-pied sans marcher sur les lignes tracées à craie.
Les osselets
Les osselets se jouent dès l’Antiquité avec, comme leur nom l’indique, de petits os de moutons ou d’autres animaux. Heureusement, on joue aujourd’hui avec une réplique métallique ou en plastique.Il faut les lancer en l’air et les rattraper. Ce jeu très ancien était très populaire dans les cours de récré dans les années 90 : on trouvait des modèles de toutes les couleurs.
Colin-maillard
Tout comme la marelle, colin-maillard est un jeu aussi ancien qu’économique : les enfants n’ont besoin de rien à part d’un petit morceau de tissu pour se bander les yeux. On tourne ensuite l’une des personnes jusqu’à ce qu’elle soit désorientée : elle doit ensuite partir à la recherche de ses camarades et les reconnaître au toucher.
Mieux vaut ne pas trop raconter l’histoire de ce jeu aux enfants. En effet, il tire ses origines de l’histoire de Jean Colin, un maçon du 14ème siècle obligé de combattre à l’aveugle après avoir perdu ses deux yeux sur le champ de bataille.